Chevilles enflées : Causes et remèdes

Pour les chevilles enflées, on sous-entend l’épaississement anormal des tissus mous entourant la cheville du pied. En plus d’un simple défaut, le gonflement des chevilles peut parfois être le résultat d’un dysfonctionnement plus grave. Dans certains cas, la condition est asymptomatique ; dans d’autres, il est associé à une douleur locale, une sensation de chaleur et une rougeur. Les mécanismes physiologiques ou pathologiques qui déterminent le gonflement des chevilles sont :

• Rétention d’eau et œdème ;
• Réactions aux piqûres ou morsures d’animaux et au contact avec des plantes toxiques ;
• Réactions allergiques ;
• Traumatisme ;
• Maladies rhumatismales.

Alors pour en savoir plus sur les causes et remèdes appropriés pour le traitement des chevilles enflées ; nous vous invitons à continuer la lecture de cet article pour avoir plus d’éclaircissement.

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1.   Chevilles enflées : Que faire ?

La première chose à faire est de contacter votre médecin. Pour information, essayons de comprendre quelles circonstances ou mécanismes peuvent provoquer un gonflement des chevilles. En l’absence de douleur et de rougeur, les chevilles enflées sont probablement le résultat d’une forme œdémateuse non inflammatoire. L’œdème est la stagnation des fluides dans les espaces interstitiels. Cela pourrait être causé par la modification de la composition des fluides corporels (plasma et interstices). Cela peut se produire en présence de :

• Maladies graves: troubles du métabolisme (goutte, lymphœdème diabétique etc.), insuffisance hépatique, insuffisance rénale et insuffisance cardiaque. La résolution des chevilles enflées, bien que généralement d’importance secondaire, se produit avec la compensation pharmacologique de la maladie (ou avec la chirurgie) ;
• Déséquilibres hormonaux; par exemple des hormones thyroïdiennes, des œstrogènes, de la progestérone, etc. Certains sont transitoires (comme dans le syndrome climatérique), d’autres définitifs (par exemple, hypothyroïdie). Pour la plupart, ils peuvent être guéris en prenant des médicaments spécifiques.
• Abus de sodium : Le sodium a un très fort pouvoir osmotique et peut s’accumuler dans les fluides interstitiels en retenant beaucoup d’eau (gonflement). La seule solution est une combinaison du régime pauvre en sodium et d’une circulation améliorée.
• Utilisation d’inhibiteurs calciques : ces molécules antihypertensives peuvent provoquer un gonflement œdémateux des chevilles. Si le gonflement est excessif, le médecin peut choisir de modifier le traitement médicamenteux.

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Les chevilles enflées peuvent être dû aux œdèmes causés principalement par des maladies vasculaires, en particulier du retour veineux

Au niveau des membres inférieurs, lorsque le flux sanguin ne revient pas correctement, il y a une stagnation des fluides qui s’accumulent dans les chevilles. Les femmes âgées, obèses, sédentaires et enceintes sont particulièrement sujettes à ce phénomène. Pour lutter contre cette réaction indésirable, il est nécessaire de :

• Perdre du poids, si vous êtes en surpoids ;
• Augmenter le niveau d’activité physique ;
• Pratiquer des massages drainants ;
• Faciliter le drainage en plaçant les jambes sur des oreillers plus hauts que le corps ;
• S’assurer qu’aucun thrombus vasculaire n’est impliqué, si d’autres signes cliniques sont présents.

En présence de douleurs accompagnées d’une aggravation de la mobilité articulaire (également d’autres articulations) ; il peut être nécessaire de réaliser des investigations spécifiques pour les maladies rhumatismales (par exemple la polyarthrite rhumatoïde)

Les principales méthodes sont : les rayons X, les IRM, les analyses génétiques, la mesure sanguine de l’inflammation, etc… Si l’issue est positive, débuter une thérapie spécifique (médicaments, physiothérapie, infiltrations, etc. ; différente selon la maladie).

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Autres facteur à vérifier

Les chevilles enflées peuvent être le résultat d’une piqûre ou d’une morsure animale, ou d’un contact avec une plante toxique. Dans ce cas, il est nécessaire d’appliquer un médicament spécifique et/ou de se rendre aux urgences. Le gonflement d’une cheville dû à une infection est tout aussi évident. Après l’infection, une plaie peut gonfler beaucoup.

Une autre cause possible est les réactions allergiques ; si tel est le cas, la rémission varie en fonction de la gravité. Lorsque les symptômes deviennent systémiques, il est nécessaire d’utiliser un produit antihistaminique et de demander immédiatement une aide d’urgence. La cause la plus fréquente de chevilles enflées est le traumatisme (contusion, entorse, fracture, tendinite, etc.). Ensuite : Prenez une radiographie pour rechercher d’éventuelles fractures osseuses. S’il est positif, la cheville sera immobilisée et des compresses froides seront appliquées.

Effectuez une échographie pour rechercher d’éventuelles blessures aux tendons et ligaments. En cas de positivité, la cheville pourrait être bandée de manière plus ou moins rigide. Parfois, la thérapie implique l’application de compresses chaudes, la tecar thérapie, la thérapie au laser CO 2, etc. En cas de contusion, des compresses froides et des onguents anti-inflammatoires/analgésiques suffisent.

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2.   Ce qu’il ne faut pas faire

• Ignorer le symptôme en cas de doute qu’il peut s’agir d’une complication d’une maladie grave ;
• Ne pas effectuer d’investigations pour : maladies métaboliques, maladies rhumatismales, complications de la fonction hépato-rénale, altérations cardiaques, déséquilibres hormonaux, etc ;
• Eviter de prendre de médicaments spécifiques pour les maladies responsables du gonflement des chevilles ;
• Ne pas suivre les thérapies visant à récupérer des blessures ( tecar , laser, etc.) ;
• Suivre un régime riche en sodium ;
• Ne pas informer votre médecin si des chevilles enflées sont apparues après le début d’un traitement médicamenteux contre l’hypertension ;
• Devenir ou rester en surpoids ;
• Devenir ou restez sédentaire ;
• Négliger les pratiques d’auto- massage et de positionnement des jambes hautes ;
• S’exposer aux morsures ou piqûres d’animaux, ou au contact de plantes toxiques et n’appliquez pas de pommades spécifiques ;
• S’exposer à des facteurs allergènes et, après contact, ne pas prendre de médicaments spécifiques ou ne pas demander une assistance d’urgence ;
• Après une blessure, en cas de doute sur une infection, ne pas se soigner ou ne pas prendre d’antibiotiques prescrits ;
• Négliger les traumatismes, quels qu’ils soient.

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3.   Ce qu’il faut manger

Le régime alimentaire peut être un facteur important dans la lutte contre les chevilles enflées. Cependant, cela ne concerne que les cas où l’aspect nutritionnel joue un rôle primordial sur le mécanisme de déclenchement :

a)   Une recommandation valable dans tous les cas, sauf pour certaines maladies graves, est d’augmenter la consommation d’eau

L’œdème est souvent aggravé par la déshydratation, qui ralentit la filtration rénale et augmente indirectement la concentration de déchets, de toxines et de sodium.

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b)   Suivez un régime pauvre en sodium et riche en potassium

Le potassium est le principal cation intracellulaire, tandis que le sodium est extracellulaire. Un excès de sodium ou une carence en potassium crée le mouvement des fluides de l’intérieur vers l’extérieur des cellules. De plus, la bonne quantité de potassium a un effet positif sur la régulation métabolique du sodium. N’oublions pas que la prise de certains médicaments contre l’hypertension (diurétiques) augmente l’excrétion du potassium.

c)    Suivez un régime pauvre en additifs et autres molécules « inutiles » pouvant avoir un effet osmotique

En cas de diabète sucré de type 2, suivez un régime spécifique en essayant de contrôler la glycémie.

Dans le cas de la goutte, essayez d’éviter les aliments riches en purines en quantités excessives ; (bien que de nos jours, les médicaments soient capables de compenser la maladie sans nécessiter de restrictions nutritionnelles importantes).

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d)   En cas d’insuffisance hépatique et rénale, suivez le régime alimentaire spécifique

En cas de syndrome climatérique, augmenter la consommation d’aliments contenant des phytostérols ( phytoestrogènes ) ; ceux-ci aident à compenser les changements hormonaux transitoires.

En cas de maladies inflammatoires (ex: l’arthrite rhumatoïde), augmenter la consommation d’aliments contenant des molécules anti-inflammatoires : oméga 3 , vitamine A , vitamine C , vitamine E , zinc , sélénium et substances polyphénoliques (phénols simples, flavonoïdes , tanins ).

Quels sont donc les recommandations essentielles

En fin de compte, il est recommandé de :

• Pour tous (surtout ceux qui suivent une alimentation riche en additifs alimentaires) ; préférez les aliments frais ;
• Pour ceux qui consomment trop de sodium :

Choisissez des aliments sans glutamate de sodium ni bicarbonate de soude ;

Pour s’habituer au goût fade, il est possible d’utiliser des épices et des arômes.

• Concernant les diabétiques : prenez des repas avec une charge glycémique modérée. Les aliments riches en glucides doivent avoir un indice glycémique bas : grains entiers, légumineuses, fruits peu ou moyennement sucrés ;
• Pour les personnes atteintes du syndrome climatérique : consommez du soja régulièrement ;
• Pour ceux qui ont besoin d’augmenter l’oméga 3 : poisson bleu, algues, huile de krill, quelques graines oléagineuses et huiles respectives (lin, amandes, kiwi, pépins de raisin, etc.) ;
• Par rapport à ceux qui ont besoin d’augmenter les antioxydants : les vitamines et polyphénols précités sont principalement contenus dans les fruits et légumes. Zinc et sélénium dans les produits d’origine animale et les fruits secs. N’oubliez pas que la plupart des molécules ayant une action biologique peuvent se compromettre par la température. En ce qui concerne les sels, par contre, ils ont tendance à se disperser notamment dans les liquides.

4.   Ce qu’il ne faut PAS manger

Evitez surtout les :

• Condiments riches ou à base de sodium : sel de table, sauce soja et autres sauces ;
• Aliments riches en sodium :

1. Viandes en conserve : saucisses, salées, fumées, en conserve etc ;
2. Mollusques bivalves et conserves de poissons : palourdes, moules, huîtres, salées, en conserve, etc ;
3. Fromages ;
4. Légumineuses et légumes en conserve ;
5. Collations emballées et produits de boulangerie ;
6. Restauration rapide en général ;
7. Bicarbonate de sodium ;
8. Noix ou aliments riches en glutamate de sodium (emballés, nourriture chinoise, etc.).

• Aliments riches en additifs: aliments emballés et de longue conservation. Collations et boissons colorées, aromatisées, sucrées, etc ;
• En cas de diabète sucré de type 2 : grandes portions d’aliments contenant des farines raffinées, sirops et boissons sucrées, grandes portions de fruits très sucrés ; grandes portions de pommes de terre, etc ;
• En cas de goutte: abats, poissons bleus, mollusques bivalves, viandes séchées et sauces concentrées etc ;
• Boissons alcoolisées : vin, bière, spiritueux et liqueurs; ils sont souvent responsables d’une insuffisance hépatique.

5.   Cures et remèdes naturels

Comme remèdes naturels, nous vous conseillons :

• Un régime hypocalorique pour perdre du poids : pour les sujets en surpoids, la réduction de poids est essentielle pour réduire le gonflement des chevilles.
• Une activité motrice : l’activité motrice stimule la circulation sanguine et lymphatique. De plus, il a un effet direct sur l’amélioration du retour veineux. Les contractions provoquent un raccourcissement et une augmentation de la section des muscles ; ceux-ci, en appuyant à plusieurs reprises contre les veines, contribuent à améliorer l’écoulement du sang contenu en eux ;
• Massages drainants: ils se font par des tiers ou par la personne elle-même. Chez les personnes souffrant d’une mauvaise circulation, elles peuvent être très utiles, à condition qu’elles soient effectuées régulièrement et de manière cohérente ;
• Positionner les jambes hautes: favorise le retour veineux. Cette pratique doit être faite tous les soirs pendant un temps considérable; le même effet peut être obtenu en plaçant un ascenseur sous les talons toute la nuit ;
• Choisissez des chaussures confortables et évitez les talons hauts;
• Utilisez des bas de soutien élastiques : en exerçant une pression de bas en haut, ils favorisent le retour veineux.
• Phytothérapie : toutes les plantes et leurs parties qui améliorent la circulation conviennent. Certains sont pris comme nourriture, d’autres comme décoctions ou extraits :

1. Balai de boucher ;
2. Gotu kola ;
3. Marronnier d’Inde ;
4. Hamamélis ;
5. Ginkgo biloba ;
6. Myrtille ;
7. Groseilles ;
8. Vigne rouge.

• Les cosmétiques topiques : certains produits en vente libre contiennent des principes actifs anti-inflammatoires, vasoprotecteurs, vasodilatateurs , antioxydants, anti-œdèmes, décongestionnants.

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6.   Traitement pharmacologique

Les médicaments utilisés contre les chevilles enflées sont spécifiques pour le traitement de la pathologie primaire. Cela est particulièrement vrai en cas de traumatisme, de piqûres ou de morsures d’animaux ; de maladies inflammatoires des articulations, de réactions allergiques, d’infections, etc. Si le gonflement est causé par un surpoids, un mode de vie sédentaire, une grossesse ou une prédisposition individuelle ; il n’y a pas de traitement médicamenteux spécifique.

7.   La prévention

La prévention des chevilles gonflées repose sur différents principes très différents selon la cause déclenchante:

• À éviter : traumatismes, morsures et piqûres d’animaux ou contact avec des plantes toxiques, réactions allergiques, infections, etc ;
• Traitez les maladies métaboliques et / ou compensez les maladies chroniques ;
• Suivez un régime alimentaire approprié ;
• Évitez le surpoids ;
• Pratiquer une activité physique.

Il faut noter qu’il n’y a pas de traitement médical spécifique pour les chevilles enflées mais plutôt des remèdes pour les maladies dont il peut provenir.